« En spectacle actuellement, ce groupe poitevin (dont c’est le deuxième opus) associe ses chansons à la langue des signes, « volonté de redonner à la langue et aux mots un rôle central, permettre à chacun de puise dans son imaginaire. » Quand on porte pour nom le titre d’une chanson de Brassens, quand on chante ce qu’on chante, quand on a le sens de la dramaturgie des textes, on peut comprendre ce soucis de valoriser le mot. Ici textes, compos et interprétation sont du ressort de Jean-Jacques Mouzac. C’est lui qui, à l’origine, il y a dix ans, en créant Sale petit Bonhomme (avec son fils, toujours présent), voulait travailler sur Brassens et les couleurs musicales que le Sètois lui inspirait. Plus que de chanter Les Copains d’abord ou Celui qui a mal tourné, il ne peut y avoir de plus bel hommage à Brassens qu’à son tour se mettre à chanter, qui plus est de cette manière, avec ce soucis constant du verbe, cette concision musicale, cette précision de chaque instant. Qui a, sans singer nullement tonton Georges, ses principes, ses manies, le soucis du travail bien fait… Des clins d’œil au bon maître et une malice qui doit leur être commune : « La fille tout en délicatesse / Et se tapant le fondement / Me répondit que ses belles fesses / N’aimaient pas les ventripotents. » Sale petit bonhomme fait partie de l’héritage.«
Michel Kemper, Le Thou’Chant
16 mai 2011
…. des extraits sur http://salepetitbonhomme.com
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=QdgcPnx6OWA&p=C482A5D60E5F09BB[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YJcg3N3ZOP8&p=C482A5D60E5F09BB[/youtube]